.  				  En  2021, ila é&té débarquéprès de 1000 de sardines de très petites dont seulement 650T pour la conserve. Pour notre association nous n'avons pas eu
				de boites de sardines, le moule était trop petit pour être travaillé. La mise en boite des sardines a été reporté l'année suivante.
				
				En 2022 la campagne sardinière s'est terminée quelques jours avant le 1er novembre. IL a été débarqué plus de 3000T de sardines.
				Seule la dernière conserverie traditionnelle de Saint Gilles Croix de Vie  "la Conserverie GENDREAU" a travaillé la totalité das apports destinés à la conserve.
				
				Nous devons encore patienter début 2023 pour reprendre l’ensemble de nos activités.
				Nous avons organisé le 15 octobre dernier le  Grand Chapitre annuel de la Confrérie de la sardine avec plus de 30 confrérie de la région des Pays de la Loire.
				
				
				Tout l'été, en collaboration avec l’atelier de la sardine nous avons créé  des ateliers de filets de sardines avec des dégustations de sardines grillées.
				En fin d’année, nous  avons repris nos activités avec des ateliers de préparations de verrines à base de sardines pour les fêtes de fin d'année.
				
				Un rappel
				
				Depuis 1998, notre cité portuaire est reconnue par 4 ministères "Site remarquable du Goût" avec son espèces phare « la Sardine ».
				Durant 10 ans, la Confrérie portait cette reconnaissance sur les différents territoires labellisés.  En janvier 2009, 
				nous avons créé une association locale « Site Remarquable du Goût » pour continuer de promouvoir la sardine et notre territoire
				sur les salons référencés "Site Remarquable du Goût »
				
				Depuis plusieurs années nous parlions de fusionner la confrérie de la sardine et l’association locale « Site Remarquable du Goût » 
				
				Entourés d’un cabinet d'avocats spécialisés en droit associatif, c’est fin juin 2020 que nous prenons  la décision de regrouper les deux associations.
				
				Une assemblée générale extraordinaire entérine notre décision en  prenant acte d’une association « Saint Gilles Croix de vie, Site remarquable du Goût, Confrérie de la sardine ». 
				
				Les activités de l’année 2021 ont  repris avec les contraintes sanitaires en vigueur (pass-sanitaire et contrôle vigipirate).   
				
					Les salons Sites Remarquables du Goût avec la participation
 			de notre association depuis fin juin 2021. 
			
				
			
			
			Confrérie de la sardine.
Au cours du second semestre 2021, des rencontres confrériales et intronisations ont légèrement repris surtout
			en fin d’année. De nombreuses confréries  préfèrent attendre 2022 pour reprendre leurs activités et surtout organiser leur chapitre annuel.
			
			La Confrérie de la Sardine préfère attendre octobre 2022 pour organiser sa grande Marée annuelle.
			
			Tous les mercredis  matin, des mois de juillet et août,  la confrérie de la Sardine a effectué à l’Atelier de la Sardine des 
			démonstrations de filets de sardine avec des dégustations des filets à l’huile d’olive et de sardines grillées.
			
			A la demande de la municipalité de Saint Denis la Chevasse la confrérie a participé le vendredi après-midi à des marchés du terroir  avec des grillades de sardines fraîches.
			
Nous avons eu l’honneur d’introniser : GRAND SARDINIER D’HONNEUR.
Fête de l’arrivée de la sardine d'été du 3 juillet 2021 
             A ce jour, la campagne Sardinière 2021 est terminée,  il a été débarqué en criée près  de  1000 T dont 650T
				pour la conserve. Seule la dernière conserverie traditionnelle de Saint Gilles croix de vie « la Conserverie GENDREAU »
				a travaillé la totalité des apports destinée à la conserve .
				
				Quelques chiffres de débarquement sur le port de Saint Gilles Croix de vie, merlus 206 T, Congre 141T, Merlans 41T, Bar 51T
				
Saint Gilles Croix de Vie, charmante station balnéaire, est aussi le 1er port de pêche de l’Atlantique pour
					ses apports de sardines. Il est débarqué chaque année plus de 2800 tonnes de sardines dont 500 tonnes à la marée et 2300 tonnes
					pour la conserve.
					
					De nos jours la pêche saisonnière de la sardine est le fait de quelques fidèles pêcheurs; la longue tradition sardinière 
					du Port de Saint Gilles Croix de vie est appréciée des amateurs qui retrouvent avec plaisir ce petit poisson bleu.
					
					Au début du XVIIe siècle, le cabotage est la principale activité du port. Les produits agricoles en abondance dans la région,
					notamment le blé et le sel, sont transportés vers l’Espagne et le Portugal. Au retour les navires  sont chargés de vin et de pierres de lest.
					
					La pêche côtière est surtout exercée, au bord du rivage avec des filets ou des cordées munies d’hameçons. Les plus grosses
					embarcations, quant à elles, partent à la pêche hauturière (morue, baleine…).
 
					La  pêche à la sardine apparaît au XVIIe siècle, dans la région et sur toute la côte Atlantique. Auparavant,
					tous les documents relatifs aux taxes dues aux Seigneurs et à l’Eglise ne mentionnent  jamais  la sardine, mais seulement le
					hareng et le maquereau.
					
					La civilisation arabe est   l’une des plus avancées, notamment en matière de navigation et de pêche. A partir de 1615,
					la pêche côtière connaît un essor inattendu. En effet, 200 Maures bannis d’Espagne par le Roi Philippe III, arrivent aux Sables
					d’Olonne et enseignent aux pêcheurs du littoral une nouvelle technique qui allait modifier profondément la vie économique de la
					région. 
					
					Il s’agit de la pêche « au Manet », filet droit en fils de lin ou de chanvre très fins à bord de lourdes chaloupes de 7 à
					10 mètres de long, gréées de deux voiles au tiers.     
					
					En 1690,  Marie de Beaucaire, baronne de Rié et princesse de Martigues entreprend la construction du quai de l’Adon et
					de la pointe appelée « grand Môle ». Cet éperon supporte à son extrémité le « vieux Phare » et un sémaphore en bois.
					
					Pierre Daniau, Maire de Saint Gilles sur Vie et les notables ne désirent pas concéder aux réfugiés un
					lieu d’accueil sur la commune. C’est de l’autre côté de la rive de la Vie sur la commune de Saint Hilaire de Riez et
					de la Motte Ruffée qu’ils s’installent. Ces réfugiés pratiquent depuis fort longtemps la pêche à la morue et c’est en
					1610 que le port de St Gilles est déclaré port de pêche à la morue.
					
					
					Le Sieur Montausier de la Motte Ruffée accorde aux familles les plus démunies des petits lopins de terre près de la Roussière
					et de la Petite Ile, formés de sable et de vase, à l’emplacement actuel du quartier du Maroc près  de l’actuel Centre culturel
					« La Conserverie ».  
					
					Vers 1670, Colbert crée l’Administration des Classes qui devient par la suite l’Inscription Maritime. Colbert met ainsi fin
					à une méthode appelée « la Presse » qui consiste à recruter des équipages pour la Marine Royale parmi les marins pêcheurs,
					à « rafler » les gens dans les ports et les embarquer de force sur les navires du Roi.
					
					Avec l’Administration des Classes, un commissaire tient à jour la liste des marins ou des personnes exerçant une profession 
					maritime. En cas de besoin, le commissaire « lève » un certain nombre de matelots (répartis en trois classes suivant leur âge).
					En compensation, les marins classés perçoivent le monopole de la pêche et de la vente du poisson. Ils bénéficient en outre,
					de la gratuité des soins et du paiement d’une pension. 
					
					Cette nouvelle institution est accueillie, on s’en doute, avec satisfaction car elle permet à la pêche, notamment celle
					de la sardine, de se développer d’une façon régulière. 
					
					En pêche, dès que le banc de sardines est repéré par les 5 à 8 hommes de l’équipage, les voiles sont rapidement affalées
					et le filet de 30 mètres de long sur 8 mètres de large est mis à l’eau par l’arrière du bateau. Le filet est retenu en
					surface par de petits lièges ronds enfilés dans la bordure supérieure et des plombs fixés en partie basse le maintiennent
					droit dans l’eau. Les bancs de sardines viennent ainsi se mailler par les ouïes dans le filet; on démaille la sardine en 
					la secouant « en tamisant ». Bien sûr, les pêcheurs ont auparavant jeté de la rogue ou résure faite d’œufs de morue
					autour du bateau pour les attirer. Cette rogue  entreposée dans des tonneaux arrive de Norvège par bateaux.
 
					A la fin du XVIIème siècle une ordonnance royale (1681) codifie la pêche à la sardine avec des rets 
					ayant 4 lignes en carré et au-dessous » (la ligne vaut 0,225 cm). 
					 « Il est   fait défense aux pêcheurs d’employer la résure pour attirer la sardine et à tous marchands d’en vendre, 
					qu’elle n’ait été visitée et trouvée bonne, à peine de 300 livres d’amende ».
					Un commentateur de cette ordonnance, un certain Valin, procureur auprès du tribunal de l’amirauté à la Rochelle,
					décrit ainsi la pêche à la sardine 
					« Elle ne se fait avantageusement que durant un certain temps de l’année, c’est à dire 
					depuis le mois de mai jusqu’au mois d’octobre. Comme ce poisson est au-dessous de la moyenne espèce qu’il se rassemble de 
					manière qu’on en trouve des amas considérable…. Et qui d’ailleurs d’autres poissons ne se mêlent guère avec celui-ci, 
					c’est ce qui n’a fait permettre la pêche avec des filets, d’une aussi petite maille que celle annoncée dans cet article ». 
					
					Un document datant de 1699 témoigne de l’importance prise par la pêche à la sardine. 
					« C’est une pancarte et servis par adveu à la Baronnie d’Aspremont » 
					c’est à dire une décision royale accordant au Baron d’Aspremont le droit de percevoir des taxes sur le trafic des marchandises
					et du poisson. Ce document fait à Saint Gilles et Croix de Vie ordonne qu’il sera perçu  pour chacun des milliers de sardines
					qui s’arrangent sous les halles et autres lieux, 6 deniers qui se payent par les voituriers qui les transportent avec montures.
à suivre
 
        Nettoyer les sardines : les  écailler, couper la tête, les ouvrir en deux et les vider.
					
					Peler et hacher les échalotes. Hacher les herbes. Râper le zeste d’un citron. Presser les citrons. 
					
					Dans un plat creux, verser  l’huile d’olive, ajouter le zeste du citron, les herbes, les olives, les échalotes.
					
					Déposer les sardines dans ce mélange. Laisser mariner minimum 1 heure au frais en retournant les sardines 2 ou 3 fois.
					Servir avec des tranches de pain grillé.
					
 
 
 
					2 - Sardines de Saint Gilles Croix de Vie à l’ail noir de Billom Coriandre et huile d’olive.
					Enlever les écailles de sardines en grattant avec un couteau délicatement.
					
					Enlever les têtes et l’arrête centrale à la main tout en laissant les filets
					
					Attachés ensemble. Laver les sardines et les sécher sur du sopalin.
					
					Eplucher les gousses d’ail (Lautrec et Billom) les hacher.
					
					Effeuiller et concasser grossièrement les feuilles de coriandre, y incorporer 
					
					Les gousses d’ail hachées, y ajouter d’huile d’olive, sel et poivre.
					
					Mettre cette farce d’herbes aillées à l’intérieur des sardines. 
					
					Refermer les sardines.
					
					Les cuire à la plancha sur chaque face. Servir bien grillées
					
					Recettes des chefs de la République – Pierre GRANGE – Fabrice GIRARDEAU- Mickael COUJI – Marc JACQUINOT – Yves WALDBURG
			
 
        Site Internet.
Vous pouvez surfer sur notre site, être informé sur la vie de notre association en regardant : sardinestgilles.com